Abbey Shaine Dubin est une artiste basée à Selma, Alabama.
Aetzel Griffioen dirige le développement du matériel pédagogique à la Rotterdam Vakmanstad / Skillcity et travaille ponctuellement comme maître de conférences en écophilosophie à l’Université Erasmus de Rotterdam. Il a reçu en 2013 le prix Young Van Praag pour son travail sur les communs et l’éducation. En 2019, il a été nominé pour le prix national Berrie Heesen (Pays-Bas) pour ses ateliers de philosophie avec des enfants et des adolescents.
Étudiante en sciences sociales. Originaire du Bas-du-fleuve. S’intéresse aux écrits de la marge recourant au Je et à leur contexte de production. Vit à Hull, Gatineau.
Alexandre Klein est philosophe et historien des sciences, spécialisé dans les questions de santé à l’époque contemporaine. Il est parfois professeur de philosophie au cégep André Laurendeau, plus souvent chercheur associé à l’Université d’Ottawa et au CIRST.
Historien de l’art et critique basé à Amsterdam
Alice Rivières porte le gène de la maladie de Huntington – une maladie génétique rare, neuroévolutive qui la transforme peu à peu corps et âme. Depuis qu’elle a pris connaissance d’un tel devenir extra-ordinaire, elle consacre la plupart de son temps à observer ce qu’elle appelle “la longue marche de sa métamorphose neuroévolutionnaire”, notamment en écrivant. Elle est envoyée spéciale de l’Institut Dingdingdong au Huntingtonland. Fondé en 2012, Dingdingdong est un collectif de chercheurs en sciences humaines et d’artistes qui travaillent ensemble à explorer la maladie de Huntington telle une planète en partie inconnue (le Huntingtonland), fabriquant chemin faisant des savoirs, complémentaires aux savoirs médicaux, pour aider celles/ceux qui sont touché.e.s par la maladie (personnes malades, entourants, soignants et chercheurs…) Principaux ouvrages : Le manifeste de Dingdingdong (Editions Dingdingdong, Paris, 2013); Anouck, portrait dingdingdong n°1 (avec A. Compain-Tissier, Editions Dingdingdong, Paris, 2013); Ainsi que des dizaines de notes sur le site www.dingdingdong.org. Voir aussi Absolute Beginners, un film de Fabrizio Terranova pensé et écrit avec six huntingtonien.n.e.s dont Alice Rivières.
Amber Berson est écrivaine, conservatrice et candidate doctorale à l’Université Queen’s sur l’autogestion dans le milieu artistique et la pensée féministe et utopique. Elle a récemment organisé Utopia as Method (2018); Coupe du monde! (2018); The Let Down Reflex (2016-2018, avec Juliana Driever); TrailMix (2014, avec Eliane Ellbogen); * ~ ._.: * JENNIFER X JENNIFER * :. ~ (2013, avec Eliane Ellbogen); The Annual Art Administrator’s Relay Race (2013, avec Nicole Burisch); The Wild Bush Residency (2012-2014); et a été commissaire en résidence dans le cadre des Résidences croisées France-Québec en 2016 aux Astérides à Marseille, France. Elle est codirectrice de Art + Feminism, un projet visant à rendre Wikipédia davantage équitable et a été « Wikipédienne » en résidence 2019-2020 à l’Université Concordia. Elle est également coordonnatrice de la programmation chez articule.
Amélie-Anne Mailhot écrit des textes et fait de la recherche sous forme d’enquêtes dans l’épaisseur politique de nos relations aux êtres vivants sous toutes leurs formes, ainsi qu’à nos manières conséquentes d’habiter l’espace. Elle habite à La Pêche, en Outaouais.
Anna Khimasia est commissaire indépendante et éducatrice vivant à New York. Travaillant souvent en collaboration, ses projets de conservation se concentrent sur les corps et les voix sous-représentés. Parmi ses récents projets de conservation figurent in the whirlwind or in the storm (Cuchifritos, NY); Holding (KATES-FERRI PROJECTS, NY); et Drawing on Our History (Carleton University Art Gallery, Ottawa). Anna est la co-fondatrice d’International Arrivals (IA), qui soutient les artistes des pays en conflit. Le podcast IA est disponible sur la plupart des plateformes de podcast. Elle enseigne des cours sur l’art contemporain et la performance à l’UCLA et à Rutgers.
Anne Lardeux travaille avec des matériaux indéfinis pour soutenir des gestes non professionnels mais portés par un désir formel. Elle arrive dans un milieu, s’y installe pour s’activer avec celles et ceux qui le veulent bien et selon les moyens du bord. D’une maille en tirer une autre, un chapeau pour couvrir plusieurs têtes, ce sont les principes (plutôt flous) de son implication dans différents groupes : KABANE77, ACTION INDIRECTE, Le Sémaphore. En ce moment, c’est à Club Ami, un Centre d’accueil thérapeutique situé dans le quartier Côte-des-Neiges à Montréal, qu’on la trouve. Plus à l’aise avec l’écriture, elle s’est cependant lancée ces dernières années dans la réalisation de film et le maniement de cette langue non maternelle que sont les images. Elle est aussi l’une des deux filles du band Prinkipissa.
Anykrystel Coppet se passionne pour ce qui, chez chaque personne, la rend unique. C’est pourquoi, dans tous les projets personnels et professionnels qu’elle choisit, elle porte une attention spécifique aux environnements propices à l’épanouissement créatif, spirituel et émotionnel des personnes avec lesquelles elle interagit. Développer son plein potentiel dans un espace de bien-être et de bienveillance : Tel est ce qui la conduit et motive dans les démarches d’accompagnement qu’elle propose. Pour cela elle ose faire appel aux cinq sens, par le biais d’outils, de matières, d’objets, de moments, qui permettent aux uns et autres, de se réapproprier leurs corps, leurs vécus, leurs histoires, pour se redécouvrir et se projeter.
Arantzazu Saratxaga Arregi est titulaire d’un doctorat en philosophie et esthétique de l’Université des arts et du design de Karlsruhe. Elle est chercheuse postdoctorale à l’Académie des Beaux-Arts (Vienne) et donne des cours à l’Université des Arts appliqués (Vienne) sur la théorie des médias et la cybernétique. Elle aborde la question de l’intérieur des milieux (endomilieus) dans une perspective processuelle et matrixiale (voir son article “Matrixiale Philosophie. Mutter – Welt- Gebärmutter : Zu einer mehrwertigen Ontologie”.)
De 2004 à 2009, le collectif Artivistic a organisé des événements thématiques comprenant quatre rassemblements transdisciplinaires à grande échelle et d’envergure internationale sur l’interaction entre l’art, l’information et le activisme, réunissant différents artistes-organisateur.rices et d’autres créateur.rices de la pensée et de l’action. Artivistic est né de la proposition selon laquelle les artistes ne sont pas les seul.es à pouvoir parler d’art, les activistes, de l’activisme et les académiques, de la théorie. Artivistic cherche à inspirer, à proliférer, à activer (2012)
Bernard Aspe est philosophe. Il a soutenu sa thèse sous la direction de Jacques Rancière, sur la relation entre la pensée de l’individuation chez Gilbert Simondon. Ses ouvrages, et de nombreux articles qui leur sont associés (publiés dans les revues Futur antérieur, Multitudes, Alice, Attaques, Grumeaux, etc.) ont pour projet de réarticuler le questionnement philosophique (notamment le rapport à l’ontologie) et les exigences de la politique contemporaine. Il est l’auteur de Les fibres du temps (Caen, Nous, 2018).
Bernard Schütze est critique d’art, commissaire, théoricien de la communication et traducteur. Ses essais ont été publiés dans plusieurs revues d’art et catalogues au Canada, aux États-Unis et en Europe (esse, Canadian Art, Parachute, Art Papers, etc), il est l’auteur de nombreux textes parus dans des monographies d’artistes en art actuel. Il a aussi prononcé des conférences dans le cadre de plusieurs évènements artistiques, principalement au Québec, au Canada et en Europe. Il vit et travaille à Montréal.
Brian Massumi est l’auteur de de nombreux ouvrages en philosophie, économie politique, et arts et médias, dont Ce que les bêtes nous apprennent de la politique (Dehors 2019); L’économie contre elle-même (Lux 2018); Paraboles pour le virtuel. Mouvement, sensation, affect et Ontopouvoir. Guerre, pouvoirs, perception (tous deux à paraître chez Les Presses du réel). Il est le traducteur vers l’anglais de Mille Plateaux de Gilles Deleuze et Félix Guattari.
Cecilia Chen habite Montréal et y fait du vélo.
Charles Gute est un artiste et éditeur basé à New York. Après avoir été étudiant et musicien classique pour plusieurs années, Gute s’est tourné vers les arts visuels. Il détient un diplôme de maîtrise aux beaux-arts du San Francisco Art Institute. Son travail a été présenté par plusieurs institutions à l’international, notamment au Berkeley Art Museum, ZKM Center for Art and Media, UCLA Hammer Museum, Socrates Sculpture Park et à la Manifesta 11. Gute a créé des commandes d’oeuvres spécialement pour des publications telles que Frieze, Flash Art, ArtLies et Fillip. Il est également boursier de la Rockefeller Foundation, de la San Francisco Foundation et de la MacDowell Colony. Il est représenté par
Christoph Brunner est professeur adjoint de théorie culturelle à l’Université Leuphana à Lunebourg. Ses recherches portent sur la relation entre les médias, l’activisme et la dimension affective de leurs politiques. Il fait partie d’un collectif d’édition visant des rencontres transversales et multilingues entre mouvements sociaux, théorie et art. Il a également participé aux efforts du centre de médias alternatifs internationaux FC/MC lors du sommet du G20 2017 à Hambourg.
Dalie Giroux enseigne la théorie politique à l’Institut d’études féministes et de genre et à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa depuis 2003. Ses recherches proposent une théorie et un plan d’expérimentation anti-disciplinaire des formes d’articulation entre l’espace, le langage et le pouvoir dans l’Amérique contemporaine. Essayiste, elle renouvelle la tradition pamphlétaire québécoise. Elle a publié chez Mémoire d’encrier Parler en Amérique. Oralité, colonialisme, territoire (récipiendaire du prix Spirale Eva-Legrand 2019) et L’œil du maître. Figures de l’imaginaire colonial québécois (Montréal, 2020).
Daniel Colson est philosophe et historien de l’anarchisme. Il est professeur de sociologie à l’Université de Saint-Étienne. Il est l’un des animateurs de la librairie libertaire lyonnaise «La Gryffe» est auteur du Petit lexique philosophique de l’anarchisme. De Proudhon à Deleuze (Le livre de poche, 2001), et de Trois essais de philosophie anarchiste: islam, histoire, monadologie (Leo Sheer, 2004).
David Foster Wallace, (né le 21 février 1962 à Ithaca, New York, États-Unis – décédé le 12 septembre 2008 à Claremont, Californie), romancier, nouvelliste et essayiste américain dont les œuvres denses offrent une analyse sombre, souvent satirique, de la culture américaine.
David Thomas (1979) vit et travaille à Aylmer, au Québec. Il est membre d’Open Food Network, une communauté mondiale d’agriculteurs, de technologues, d’activistes et de chercheurs, qui travaillent ensemble à la construction d’un nouveau système alimentaire.
Basés à Montréal Dorian Nuskind-Oder et Simon Grenier-Poirier allient danse, performance et arts visuels. Leur travail a été supporté entre autres par Usine-C, Circuit-Est Centre Chorégraphique, Studio 303, l’Institut Goethe, le Conseil des Arts et Lettres du Québec, Le Conseil des Arts de Montréal, the Contemporary Art Institute (Boston), Concord Summerstages, fabrikPotsdam, Mains D’Oeuvres (Paris), Summerworks Festival (Toronto), Live Arts Halifax, La Rotonde (Québec) ainsi que par les Olympiades Culturelles 2012 de Grande-Bretagne.
Edd Schouten est chorégraphe et artiste interdisciplinaire originaire des Pays-Bas. En 2005, il est diplômé du département ArtScience de l’Academie des Arts de La Haye (KABK). Il travaille ensuite avec la danse, réalisant des projets chorégraphiques en collaboration avec le théâtre Korzo (La Haye), et des projets indépendants en Europe et en Asie. Puis, sa pratiques s’éloigne graduellement de la danse au profit d’approches chorégraphiques conceptuelles. Par exemple, pour Choreography of Love and Labour, il cueille des fleurs chez un floriculteur industriel six semaines durant; pour la pièce Walking Hours, il mène une série de marches engagées qu’il documente entre-autres dans le Merle; pour #KarotsaWaterTowerProject, il passe deux mois avec un château d’eau centenaire en tant que « sculpture fluide ». Il co-dirige actuellement un projet pilote de résidence d’artiste à Riga.
Artiste, autrice et chercheuse, je m’intéresse aux discours et à ce qu’ils révèlent des pouvoirs et contre-pouvoirs à l’œuvre, ainsi qu’aux divers modes d’engagement politique – en particulier dans le champ de l’art. Mes projets récents, dans lesquels je cultive des formes collectives de pratiques, ont notamment porté sur l’ethos entrepreneuriale, l’agentivité politique des artistes et la prise de parole en période de crise sociale. Cofondatrice de l’organisation militante Journée sans culture, j’ai coédité diverses publications à l’intersection de l’art et du politique (Aller à, faire avec, passer pareil, 2020; Troubler la fête, rallumer la joie!, 2016; Le Merle, 2017 et 2015), en plus de contribuer comme autrice à différentes revues et livres sur l’art. Depuis 2017, je mène une recherche doctorale en études politiques à l’Université d’Ottawa sur l’adhérence des artistes à l’idée de liberté.
Trynne et EJ se passent la question d’une paume à l’autre. Leurs pieds se frayent un chemin. Trynne est l’auteur de the half-drowned, A House Unsettled, et a abandonné l’écriture de fiction (pour l’instant). EJ est l’auteur de VIO-LETS, co-créateur de P8s, ORANGING et CATCH.
Elizabeth de Samsonow est artiste, professeur titulaire d’anthropologie philosophique et historique de l’art à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Son travail artistique comprend la sculpture, la performance, la peinture, le dessin et la vidéo. Elle s’intéresse entre autres à la localisation systématique et symbolique de la sculpture/sculpture féminine dans le canon des arts et à une esthétique écologique ou géo-logique du corps. Elle est l’autrice de L’anti-Électre: Totémisme et schizogamie (MetisPresses, Genève, 2015.)
Émilie Bernier enseigne la théorie politique à temps plein, quoiqu’à titre de temps partiel, dans quelques établissements universitaires, dont l’Université d’Ottawa et HEC Montréal. Elle a écrit sur la pensée politique marxienne, heideggérienne, spinozienne, ainsi que sur le don et la dette, la valeur et la puissance.
Directrice artistique de Productions Onishka (depuis 2011). Fondatrice et directrice artistique de Scène contemporaine autochtone / Indigenous Contemporary Scene, une plateforme internationale pour la diffusion des arts vivants autochtones (depuis 2016). Membre d’Odaya, groupe de chanteuses autochtones ayant participé entre autres à La Biennale d’art autochtone de Montréal, POP Montréal, 350e anniversaire de Québec, SATosphère, Présence autochtone, Fous de Dieu au Théâtre Maisonneuve (de 2008 à 2021).
Ma pratique est issue du dessin et des arts imprimés. Elle se présente sous forme d’installations, de livres d’artistes, d’art relationnel ou d’autres manœuvres. Mes projets récents explorent les notions d’espace et de territoire, que ce soit à travers leur appropriation par les individus ou les collectivités (Une cartographie subjective, Les chemins de traverse, Trajectoires), leur portée poétique et politique (Lieux communs) ou leur dimension imaginaire (La création de l’univers). Basée à Montréal, j’ai complété un baccalauréat en arts visuels à l’UQAM en 2004. J’ai présenté mon travail, animé des ateliers de création et réalisé des projets en résidence dans plusieurs villes canadiennes.
Erik Bordeleau est philosophe et chercheur affilié au Art, Business and Culture Center de la Stockholm School of Economics. Il a publié et coédité plusieurs livres et articles dans différentes langues à l’intersection de la philosophie politique, de l’art contemporain, du cinéma, de la finance blockchaînée et de la théorie des médias. Une traduction allemande de son livre Comment sauver le commun du communisme? a été publiée au début de l’année aux éditions Büchner Verlag (2021). Il a récemment enseigné une série de séminaires en cryptoéconomie critique à la School of Disobedience (Berlin) et avec Saloranta & De Vylder, il développe The Sphere, une plateforme p2p web 3.0 pour les artistes de performance. Il est basé à Berlin et apprécie, de temps à autre, le charme discret du précariat.
Faiz Abhuani est courtier immobilier résidentiel. Il oeuvre au seins d’organismes communautaires depuis plus de 15 ans sur l’accès aux soins de santé, l’immigration et l’éducation populaire. Il est co-fondateur de Brique par brique, dont le mandat est de développer des projets de logement abordables à l’intention des personnes faisant face à la discrimination dans le marché locatif. Faiz est dédié à cultiver des milieux de vie dynamiques et créatifs. Sa vision est de protéger la richesse des diverses communautés qui l’inspirent.
François Lemieux fait des expositions, des vidéos, des images et des livres de façon souvent collective et anti-disciplinaire. Ses collaborations dans le champ de l’art incluent : Aller à, faire avec, passer pareil (2018-2021); Vases communicants (2020); Sur les soins (2017-2021); Un Soleil Difficile (2017); On ne répond pas à la question — Contre toute attente, on procède (2017); Cuts Make the Country Better (2015) et Le Merle (2011-). Il est co-fondateur du collectifs Journée sans culture et enseigne les arts visuels.
François Thoreau est anthropologue des techniques, cultivateur de possibles et éleveur de moutons dans la région de Liège, Belgique.
Frédéric Neyrat est professeur associé dans le Département d’Anglais de l’Université Wisconsin-Madison (États-Unis), dans laquelle il a également une chaire d’« humanités planétaires ». Il anime la plateforme électronique Alienocene et il est membre du comité de rédaction des revues Lignes et Multitudes. Récemment, il a publié Literature and Materialisms (Routledge, 2020), et La Part inconstructible de la Terre : Critique du géo-constructivisme (2016, traduit par Fordham University Press en 2018).
Gaby Felten (1981 NL / PE) est résidente de La Haye et a été illustratrice et plus tard artiste vidéo / performance plusieurs années durant. Ses œuvres portaient principalement sur le lien entre identité et occupation. Elle a récemment intégré un nouveau milieu de travail et n’est plus active en tant qu’artiste.
Outre leurs pratiques artistiques individuelles, Ghislain Amar et Joost Nieuwenburg opèrent en tant que commissaires indépendants et organisateurs. Dans ces deux domaines, ils accordent une grande importance à leur environnement et à la dimension rassembleuse de leurs projets.
Hans Haacke, né en 1936 à Cologne, vit à New York. Il est considéré comme un artiste de l’objet et artiste conceptuel allemand ayant contribué à l’instauration des pratiques de la critique institutionnelle.
Heather Davis est professeur adjointe de culture et de médias au Eugene Lang College, The New School, à New York. Son livre, Plastic Matter, soutient que le plastique a transformé le monde matériel en raison de son incroyable longévité et de sa portée, comme il a également transformé nos compréhensions et nos attentes de la matière et de la matérialité. Elle est membre du Synthetic Collective, une équipe interdisciplinaire de scientifiques, de chercheurs en sciences humaines et d’artistes, qui étudie et rend visible la pollution plastique dans les Grands Lacs. Elle a été la co-commissaire de Plastic Entanglements : Ecology, Aesthetics, Materials (présentée au Palmer Museum of Art, au Jordan Schnitzer Museum of Art, Smith College et au Chazen Museum of Art, 2018-2020). Elle est coéditrice de Art in the Anthropocene : Encounters Among Aesthetics, Politics, Environments and Epistemologies (Open Humanities Press, 2015) et éditrice de Desire Change : Contemporary Feminist Art in Canada (MAWA et McGill Queen’s UP, 2017).
Isabelle Gauthier fait de la mosaïque pour changer le monde un morceau à la fois. Elle travaille seule et en collectivité, en petit ou grand format, en voyage ou en atelier. Parfois elle se repose. Elle vit à Bishopton en Estrie (Québec).
Isabelle Pauwels vit actuellement à Montréal. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Emily Carr Institute of Art and Design (Vancouver) en 2001 et une maîtrise en beaux-arts de la School of the Art Institute of Chicago en 2006. En 2009, elle a été la première lauréate du Brink Award, décerné à un artiste en début de carrière travaillant dans l’État de Washington, en Oregon ou en Colombie-Britannique. En 2013, elle a été finaliste du prix Sobey. En 2023, elle a utilisé une bourse de la Periculum Foundation for Contemporary Art pour explorer le studio en tant qu’espace de recherche pour l’improvisation. À l’aide de Max, un langage de programmation visuel, elle a fait des allers-retours entre les médiums du texte, de la sculpture et de la performance. Son travail a récemment été exposé à AXENÉO7 (Gatineau), Dazibao (Montréal), au Musée d’art contemporain de Montréal, à Unit 17 Gallery (Vancouver) et au Experimental Media and Performing Arts Centre du Rensselaer Polytechnic Institute à Troy, dans l’État de New York.
Jack Segbars (1963, NL) studied fine art at AKV/St.Joost Den Bosch. He is primarily engaged with the conditions and parameters through which the concept of art is created. To this end, Segbars has investigated the different forms and positions that shape artproduction and that are at play in the formation of the notion of art: autonomous visual art, art in public space (including the neon text, Van Alles Is Weer Waardeloos/ everything is worthless again), the role of language and theory in the art discourse and the role of the curator. The interconnections between the different positions (critic, writer, curator and visual artist) are explored as artistic investigation. In 2009 he produced the publication Rondom-All around the periphery (Onomatopee) that deals with the overlap of positions and domains. This publication was produced in conjuncuntion with an exhibition addressing the relationship between the visual image an it’s textual derivatives. In 2012 this was followed by Inertia, a travelogue of visits to Palestine in which the interrelations between art and politics are researched. Next to his praxis as visual artist, Segbars regularly writes reviews and articles on art and art-related subjects. Jack Segbars lives and works in Rotterdam.
Jacob Wren fait de la littérature, des performances et des expositions. Ses livres incluent: Polyamorous Love Song, Rich and Poor et Authenticity Is a Feeling. En tant que co-directeur artistique du groupe interdisciplinaire montréalais PME-ART, il a co-créé des performances telles que : En français comme en anglais, c’est facile à critiquer, Individualism Was A Mistake, The DJ Who Gave Too Much Information et Every Song I’ve Ever Written. Sa présence sur Internet est caractérisée par un penchant pour les citations.
Jeff Gibson est un artiste d’origine australienne et un critique d’art qui a travaillé dans une variété de médias et de contextes — photographie, vidéo, impressions, affiches, bannières et livres pour des galeries et des espaces publics. Ancien rédacteur en chef du magazine Art & Text, Jeff Gibson s’est installé à New York en 1998 pour travailler pour la revue Artforum, où il est actuellement rédacteur en chef.
Josep Rafanell i Orra est psychothérapeute, enquêteur itinérant, écrivain. Il a déserté les institutions de soin et de travail social dans lesquelles il a travaillé pendant plus de 25 ans après avoir fui l’université. Il anime des espaces autour des pratiques collectives de soin, des formes de réappropriation des techniques et de réinvention de rapports singuliers à nos milieux de vie. Il a organisé pendant trois ans, entre 2016 et 2018, un séminaire aux Laboratoires d’Aubervilliers (France) appelé “Pratiques de soin et collectifs”. Depuis un temps il coordonne le projet Les communaux sur Paris et sa banlieue. Il prépare un nouveau livre, Le monde revient, à paraitre début 2021.
Le travail de Schwebel prend la forme d’interventions tactiques qui montrent les contradictions symboliques et politiques de l’art contemporain. Son travail fonctionne en réponse aux institutions dans lesquelles il est accueilli, utilisant les refus et les absences comme outils pour rendre visibles les limites structurelles. Il intègre souvent son travail dans les processus administratifs de l’institution, brouillant les frontières entre les tâches artistiques et administratives. Son travail s’engage avec les différentes structures qui construisent la rencontre avec l’art (administratives, architecturales, financières, bureaucratiques, etc.), instituant des situations d’incertitude, de doute et d’auto-réflexion sur la frontière institutionnelle de l’art. Ces processus, et les décisions prises par le personnel, par conséquent assimilé au projet, rendent visibles les disjonctions qui existent entre le discours de légitimation des institutions artistiques et les conditions de travail et pratiques réelles manifestées par ces institutions.
Juliana Driever est commissaire et écrivaine. Sa recherche porte sur les pratiques collaboratives, l’espace public et la pratique située. Ses travaux de conservation récents incluent The Let Down Reflex (2016-2017, avec Amber Berson au EFA Project Space, New York, NY et à la Blackwood Gallery de l’Université de Toronto, Mississauga); Socially Acceptable (2015, Residency Unlimited / InCube Arts); Art in Odd Places 2014: FREE (avec Dylan Gauthier, New York, NY), et About, With & For (2013, Boston Center for the Arts). Ses écrits ont été publiés en ligne sur A Blade of Grass Foundation et Bad at Sports, dans le volume imprimé «Service Media: Is it «Public Art» or Art in Public Space?» ainsi que dans plusieurs catalogues d’exposition.
Kirsty M Robertson est Associate Professor of Contemporary Art and Director of Museum and Curatorial Studies à la Western University, Canada (London, Ontario). Sa pédagogie consiste à organiser des expositions spéculatives et expérimentales à grande échelle avec des étudiant.e.s. Dans le cadre de son travail universitaire, elle a publié de nombreux articles sur l’activisme, la culture visuelle et les musées. Elle est membre fondatrice du Synthetic Collective, un groupe d’artistes, de scientifiques et de chercheurs culturels qui travaillent sur la pollution par les plastiques dans la région des Grands Lacs, et codirectrice du projet A Museum for Future Fossils, un projet en cours axé sur la réponse curatoriale à la crise écologique.
Koen Brams (Turnhout (BE), 1964) est un chercheur indépendant, commissaire et publiciste. Il a été rédacteur en chef du magazine De Witte Raaf (1991-2000), directeur de la Jan van Eyck Academy à Maastricht (2000-2011) et initiateur de The Mobile and Temporary Studio for Research and Production (2014-…). Il a compilé l’Encyclopedia of Fictional Artists (JRP / Ringier, 2011). Ses publications récentes incluent : Opus 1. The Artist’s Beginnings (avec Ulrike Lindmayr et Dirk Pültau), Roma Publications, Amsterdam, 2015; Confusion of Tongues (avec buren [Melissa Mabesoone & Oshin Albrecht]), Posture Editions, Gent, 2017; Écran / Scherm (en collaboration avec Charlotte Beaudry), Éditions du caïd, Bruxelles, 2017. Ses dernières expositions incluent : Jef Cornelis – Œuvres TV / Cornelis – Obras de Televisão (1964-1997), Galeria da Culturgest, Porto, 2015; Have Faith in Your Times’ – Karel J. Geirlandt and the Society for the Museum of Contemporary Art (1957-1960) (avec The Mobile and Temporary Studio for Research and Production), S.M.A.K., Gent, 10 novembre 2018-10 février 2019.
«Un radeau, vous savez comment c’est fait : il y a des troncs de bois reliés entre eux de manière assez lâche, si bien que lorsque s’abattent les montagnes d’eau, l’eau passe à travers les troncs écartés. C’est par là qu’un radeau n’est pas un esquif. Autrement dit : nous ne retenons pas les questions. Notre liberté relative vient de cette structure rudimentaire dont je pense que ceux qui l’ont conçue -je veux parler du radeau- ont fait du mieux qu’ils ont pu, alors qu’ils n’étaient pas en mesure de construire une embarcation. Quand les questions s’abattent, nous ne serrons pas les rangs —nous ne joignons pas les troncs— pour constituer une plate-forme concertée. Bien au contraire. Nous ne maintenons du projet que ce qui du projet nous relie. Vous voyez par là l’importance primordiale des liens et du mode d’attache, et de la distance même que les troncs peuvent prendre entre eux. Il faut que le lien soit suffisamment lâche et qu’il ne lâche pas» — Fernand Deligny
Le Patio, un lieu d’hospitalité radicale mettant sous tension la limite entre espace privé et espace public. Le Patio est aussi un collectif d’artistes composé de Simon Brown, Pavel Pavlov, Marc A. Reinhardt et Maude Veilleux, né à l’été 2022. À travers les arts visuels, l’improvisation musicale, la poésie et la performance, nous adoptons des stratégies expérimentales, à la fois ludiques et formelles, au gré d’interventions posées à même les infrastructures du néolibéralisme et de l’art.
Lux est un poète qui pratique aussi la musique improvisée et l’art performance. Il anime des ateliers d’écriture et se produit sur scène. Originaire d’Abitibi, il vit maintenant à Québec. Lux a cofondé le Collectif RAMEN dont il fait partie depuis 2015. Il déclame des poèmes improvisés. L’art performance et la poésie teintent ses actions quotidiennes.
M.A. Marleau est artiste et travailleur culturelle développant une pratique éditoriale et curatoriale. Marleau est titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques avec distinction de l’Université Concordia (Tiohtià:ke/ Montréal) et a effectué des stages interuniversitaires à l’École multidisciplinaire de l’image, UQO (Tenàgàdino/ Gatineau) et à l’École Supérieure de Mode, ESG UQAM (Tiohtià:ke/ Montréal). Marleau est membre du conseil d’administration de la Résidence Céline Bureau (Tiohtià:ke/ Montréal). M.A. Marleau présente des œuvres et participe à des résidences et à des projets de collaboration sous plusieurs pseudonymes et dans divers rôles. Marleau s’est joint à AXENÉO7, un centre d’artistes autogéré, en 2019, et assure la direction artistique depuis 2021. AXENÉO7 est situé sur des territoires non cédés de l’Omàmìwininì Anishinàbeg Aki (territoire ancestral du peuple algonquin).
Marc A. Reinhardt développe une pratique au croisement de l’écriture, l’installation et la performance en utilisant principalement le son comme matériau spéculatif et sculptural. Il a présenté des œuvres au Canada, en Europe et en Amérique du Sud. Il a évolué au sein de plusieurs entités collectives, dont ACTION INDIRECTE, Kabane77 et Le Patio. Il vit et travaille à Gatineau où il anime à présent Le Clinique, une petite structure d’édition expérimentale dédiée aux arts littéraires.
L’œuvre de l’artiste interdisciplinaire Marc Couroux est fermement ancrée dans les expériences développées alors qu’il était actif en tant que pianiste de musique contemporaine. Qualifié par un auteur de “Glenn Gould de la musique contemporaine”, Couroux a remporté le prix OPUS de la “Découverte de l’année” en 1998, attribué par le Conseil Québécois de la Musique pour son travail de diffusion de la musique canadienne pour piano à travers le monde (Amsterdam, Bruxelles, Cologne, Francfort, Glasgow, Ludwigsburg, Paris). En tant qu’artiste vidéo et sonore, Couroux s’attache à créer des espaces où les questions sociopolitiques peuvent être explorées. Également, il a co-fondé et dirigé l’Ensemble KORE (1997-2010) à Montréal avec le compositeur Michael Oesterle afin de recréer une relation vivante entre le compositeur et l’auditeur.
Marie-Christine Quenneville a des yeux qui captent les couleurs vibrantes, des mains qui dessinent des formes souples et un esprit qui se fixe sur des inspirations au croisement entre l’esthétique et l’anthropologie. Ceux-ci, ont donné naissance aux Enfants Sauvages (ES) qui évoluent depuis 2009, dans leur atelier de création de vêtements, basé à Montréal.
Marilou Craft a un parcours académique en études théâtrales, en droit et en création littéraire. Elle a entre autres été codirectrice artistique du festival du Jamais Lu, médiatrice au FTA, directrice des communications au OFFTA, stagiaire à la rédaction de la revue JEU et traductrice à son compte. En tant que conseillère artistique et dramaturgique, elle collabore notamment avec la compagnie de création interdisciplinaire féministe et queer projets hybris et avec le Centre des auteurs dramatiques (CEAD). Elle est actuellement membre du comité de rédaction de la revue littéraire Mœbius. Elle signe aussi articles, chroniques et commentaires culturels sur des plateformes variées. Elle puise dans ces diverses expériences pour développer une pratique littéraire et performative aux frontières de l’intime et du politique, qui sonde la porosité des zones grises. Elle vit, travaille et crée à Montréal.
mark a été fondé en 2008 en tant que collectif composé de cinq artistes. Toutes les membres ont poursuivi des études à l’Université des Arts de Brême et sont maintenant basées à Berlin, Brême et Düsseldorf. Les pratiques artistiques de mark sont issues de domaines tels que l’architecture, les beaux-arts, le design et les services sociaux. En tant que collectif, elles collaborent pour développer des idées, concevoir et exécuter leurs projets. Ensemble, mark formule une position artistique singulière, indépendamment des contributions et des influences individuelles de ses membres. Dans le travail, mark part d’un contexte concret et développe ses projets en fonction des circonstances entourant un lieu, son contexte social ou institutionnel. Elles se concentrent particulièrement sur le développement d’une maternité collective élargie et sur le potentiel du travail collectif. Le collectif envisage les livres d’artistes et les publications qu’il réalise comme une extension de l’espace d’exposition. Elles poursuivent également des pratiques à titre d’enseignantes à l’Université des Arts de Brême et à l’Université de Brême depuis 2011, à l’Université des Arts de la Sarre 2011/12, à l’Université de Salzbourg, au département d’art et de science, 2012/13.
* 1971, 1974, 1975, 1979, 1982 vit à Berlin, Brême et Düsseldorf.
Maude Pilon est écrivaine et manœuvre dans divers contextes collaboratif, épistolaire, artistique, scolaire, syndical et médical. Son travail découle de manières indisciplinées de lire. Elle s’intéresse au désordre de type social, mental, filial, matériel, mémoriel, nerveux, amoureux, théorique, immunologique. Ses textes et contributions à la recherche-création sont publiés chez des éditeurs et en revue au Québec, en France et aux États-Unis. À midi, une joie est son plus récent ouvrage paru aux Herbes rouges (2024).
Maurizio Lazzarato est un sociologue et philosophe italien indépendant, résidant à Paris. Ses recherches portent sur le travail immatériel, l’éclatement du salariat, l’ontologie du travail et le capitalisme cognitif. Il s’est également intéressé aux concepts de biopolitique et de bioéconomie. Il a fait partie du comité de rédaction de la revue Multitudes dont il est un des membres fondateurs. Il a récemment publié Guerre et Capital (Éditions Amsterdam, 2016, avec Éric Alliez), Gouverner par la dette (Les prairies ordinaires, 2014), La fabrique de l’homme endetté : Essai sur la condition néolibérale (Éditions Amsterdam, 2011).
Maxence a complété un mémoire de maîtrise transdisciplinaire sur le soin et les pratiques politiques. Il est intervenant psycho-social à Club ami, un centre de jour thérapeutique situé à Côte-des-Neiges. Il aime bien faire du patin en skateparc et se sentir collectif. Il suit actuellement des cours de mise à niveau en sciences et essaye d’apprendre à vivre en vivant.
Merijn Oudenampsen (1979, Amsterdam) is a sociologist and political scientist. He works as a post-doc researcher at the University of Amsterdam (UvA) on the political history of neoliberalism. He pursued his at PhD Tilburg University, focused on the intellectual backgrounds of the swing to the right in Dutch politics around the turn of the century. He was guest editor of the 20th edition of the art journal Open, titled the Populist Imagination (NAi 2010). He edited a volume titled Power to the People, een anatomie van het populisme (Boom | Lemma 2012).
Metahaven is a research and design studio founded by Vinca Kruk and Daniel van der Velden based in Amsterdam. Metahaven’s work – both commissioned and self-directed – reflects political and social issues in collaboratively produced graphic design objects and media. In addition to international presentation of design and research projects, Metahaven has written and edited numerous publications such as ‘Uncorporate Identity’, a design anthology for our dystopian age, ‘Can Jokes Bring Down Governments’ and a forthcoming book ‘Black Transparency’. The studio was awarded the CoBRA Art Prize 2013. Select exhibitions include ‘Islands in the Cloud’, MoMA PS1, New York; Gwangju Design Biennale 2011, Gwangju, Korea; ‘Graphic Design: Now in Production’, Walker Art Center, Minneapolis, and Manifesta 8, Murcia, Spain.
Michael Eddy est titulaire d’un M.F.A. de la Staedelschule Frankfurt (Allemagne) et d’un B.F.A (Interdisciplinary) du Nova Scotia College of Art and Design (NSCAD University) à Halifax. Il a participé à de nombreuses résidences d’artiste au Canada, en Italie, en Chine et au Japon. Il travaille en trio avec Knowles Eddy Knowles (depuis 2004) et a été co-organisateur de l’espace et de la collaboration HomeShop à Beijing (2010-2013). Ses textes ont été publiés dans de nombreux catalogues et magazines, dont Esse arts+opinions et Peripheral Review.
Michael Nardone est l’auteur de The Ritualites (2018) et de Transaction Record (2014). Co-éditeur de la série de livres Documents et de la revue critique Amodern, ses écrits sur la poétique, les médias et le son sont rassemblés sur
névé dumas est une poète, herboriste et travailleuse communautaire franco keb blanche. Elle vit sur les terres non cédées du Peuple Algonquin Anishinaabeg et son travail s’intéresse aux expériences trans en relation avec le plus-qu’humain, l’écosexualité et la survie dans un monde en changement radical. Ses écrits sont parus dans des revues, une anthologie et elle a publié quatre livres de poèmes : au monde – inventaire, animalumière, pourritures terrestre et poème dégénéré.
Oriol Vilanova est un artiste catalan vivant à Bruxelles. En fouillant dans les marchés aux puces, ses lieux de recherche préférés, il a constitué une collection de cartes postales imaginée comme une «machine à penser» qui fournit les bases conceptuelles de ses pièces, installations et performances. La collecte compulsive à laquelle Vilanova se livre chaque dimanche fouille les ruines de la société du spectacle, première responsable de l’énorme production et de la circulation massive des images. Comme le conçoit l’artiste, «les marchés aux puces sont désormais des sanctuaires» dans lesquels un objet aussi banal que la carte postale continue de briller dans la poussière. Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs institutions comme Fundació Antoni Tàpies, à Barcelone; M — Musée de Louvain; La galerie d’art Albright Knox à Buffalo; CA2M à Madrid; NMNM à Monaco, Centre d’Edition Contemporaine à Genève; l’Appartement 22 à Rabat; Palais de Tokyo à Paris; FRAC Champagne-Ardenne à Reims; MACBA à Barcelone, entre autres.
Né en 1947 à Karlsruhe en Allemagne, Peter Sloterdijk est un philosophe et essayiste allemand. Après des études de philosophie et d’histoire de la littérature allemande, Peter Sloterdijk devient professeur de philosophie et d’esthétique à la Hochschule für Gestaltung, établissement des hautes études d’arts appliqués de Karlsruhe, et enseignant aux Beaux-Arts de Vienne. En 1983, il publie son premier essai philosophique, Critique de la raison cynique.
RERC est composé d’éducatrices et d’éducateurs intéressés par l’éducation, et qui travaillent dans divers contextes d’enseignement et auprès de groupes d’âge variés dans et au dehors de la salle de classe. Nous nous réunissons à chaque trois ou quatre semaines pour mener et partager, souvent autour d’une table pleine de vivres, nos recherches sur des approches créatives de pédagogies alternatives en éducation. RERC, c’est Deanna Bowlby, Micah Donovan, David Field, Nicole Klement, Gabriel Levine, Leslie McBeth,Velvet Schein, Malcolm Sutton et Amber Yared.
Richard Ibghy & Marilou Lemmens réalisent des installations, des vidéos, des sculptures et des livres d’artistes. Leur pratique collaborative combine une approche concise de la forme et de la construction de l’objet d’art avec la volonté de rendre visibles les idées. Depuis plusieurs années, ils se penchent sur l’histoire des méthodes scientifiques, notamment le langage de l’économie, la magie de la statistique, la capacité des modélisations à impacter l’avenir, l’esthétique de la visualisation des données et la performance des animaux dans le cadre des expériences en laboratoire. Leur travail cherche à renouer avec la dimension sensible des abstractions à travers des objets et des gestes. Ils vivent à Durham-Sud, Québec, Canada.
Rune Peitersen, née au Danemark en 1971, vit et travaille à Amsterdam (NL) et Bruxelles (BE). En 1999, il a obtenu son baccalauréat de l’Académie Royale de La Haye et en 2001 une Maîtrise de l’Institut Frank Mohr de Groningen. Le travail de Peitersen a été exposé internationalement et il a reçu des prix de la Fondation Mondriaan. Parallèlement à sa pratique artistique, Peitersen enseigne à la St.Joost Art Academy, donne régulièrement des conférences sur sa pratique artistique et est cofondateur de plusieurs initiatives d’artistes dont le regroupement Platform Beeldende Kunst (Platform for Visual Arts).
Sabu Kohso est un auteur, traducteur et activiste né à Okayama, au Japon, et vit à New York depuis 1980. De longue date, il est actif dans les mouvements anticapitalistes internationaux. Il a publié de plusieurs livres sur les luttes en milieu urbain et l’anarchisme au Japon et en Corée, et traduit des ouvrages de Kojin Karatani, Arata Isozaki, David Graeber et John Holloway, entre le japonais et l’anglais. Il est co-fondateurs du site jfissures.org où sont relayées des analyses théoriques se rapportant à la dévastation du monde dans l’après-Fukushima, et co-organisateur d’un projet initié au Japon en 2016 facilitant la rencontre de divers fronts de lutte d’un peu partout dans le monde. Sa publication la plus récente, Radiation and Revolution, est publiée aux presses universitaire de l’Université Duke et en Français aux Éditions Divergences.
Sarah habite et travaille en Outaouais. On verra pour la suite.
Simon Brown (il-iel) est poète, traducteur et artiste interdisciplinaire originaire du sud-ouest du Nouveau-Brunswick (territoire traditionnel peskotomuhkati) vivant dans la région de Québec (territoire traditionnel wendat et abénakis). Simon se manifeste en performances collaboratives, œuvres médiatiques, lectures expérimentales, revues, opérettes, et terrains vagues. Ses recueils, chapbooks, et livres d’artiste ont paru chez Vanloo, Moult, Le laps, squint press, Frog Hollow, et above/ground press.
Sjoerd van Tuinen est professeur associé de philosophie à l’université Erasmus de Rotterdam. Il publie sur la métaphysique, l’esthétique, la théorie politique et l’histoire de la philosophie contemporaine. Il est l’auteur de Sloterdijk. Ein Profil (Fink/UTB, 2006) et éditeur de plus d’une douzaine de livres dont Die Vermessung des Ungeheuren. Philosophie nach Peter Sloterdijk (Fink 2009) et deux volumes qui comprennent des entretiens avec Sloterdijk : Giving and Taking. Antidotes to a Culture of Greed (V2/NAi, 2014), et The Polemics of Ressentiment. Variations on Nietzsche (Bloomsbury, 2018).
Sky Hopinka (Ho-Chunk Nation/Pechanga Band of Luiseño Indians) was born and raised in Ferndale, Washington and spent a number of years in Palm Springs and Riverside, California, Portland, Oregon, and Milwaukee, Wisconsin. In Portland he studied and taught chinuk wawa, a language indigenous to the Lower Columbia River Basin. His video, photo, and text work centers around personal positions of Indigenous homeland and landscape, designs of language as containers of culture expressed through personal, documentary, and non fiction forms of media. He received his BA from Portland State University in Liberal Arts and his MFA in Film, Video, Animation, and New Genres from the University of Wisconsin-Milwaukee, and currently teaches at Bard College in Film and Electronic Arts.
La pratique de Suzanne Beth se déploie entre recherche, écriture et images. Après un doctorat consacré aux films du cinéaste japonais Ozu Yasujirō, elle se dédie à des projets développés en lisière des terres académiques. Avec le Japon en tête et le souci de la durée, elle s’intéresse aux pratiques d’entretien du monde matériel comme immatériel, qui enrayent sa dévastation. Le livre L’impuissance du cinéma. Une étude des films d’Ozu (2018, PUS) est tiré de sa thèse de doctorat. La co-direction du numéro du Merle sur les soins s’inscrit dans une collaboration au long cours avec Anne Lardeux, qui comprend aussi le film Sur les soins (2020).
Thomas Grondin est un artiste, commissaire, administrateur et un professeur vivant entre Val-David et Gatineau. Il enseigne l’histoire de l’art au Cégep de l’Outaouais. Il a fondé Fait Maison (2005), projet auquel il contribue toujours. Il détient un baccalauréat en Arts Visuels de l’UQO et une maitrise en histoire de l’art de l’UQÀM. Dans sa démarche Thomas se préoccupe des processus collaboratifs, de communautés et du domestique dans un effort pour participer à une version plus inclusive et complexe de l’art.
Vincent Duclos est professeur au Département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal. Anthropologue, ses recherches étudient les effets de la technologie numérique sur les infrastructures de soin, l’espace habité, et la prise en charge de la santé. Ses travaux ont été publiés dans différentes revues, notamment Cultural Anthropology, Medical Anthropology Quarterly et New Formations: a journal of culture/theory/politics.